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La deuxième semaine de ce voyage sera particulièrement marqué par l'arrivée, dans notre petit groupe de 2, des GlobeTrotters #FrenchKissTheWorld, autrement nommé Laure et Adrien.
Rencontrés au Sri Lanka, Emilie et ces deux drôles d'oiseaux se sont bien entendus. Leurs dates et lieux de voyages coïncidaient avec les nôtres, Émilie a donc proposé que nous nous retrouvions ne serait-ce que pour une soirée… Seulement voilà quand le courant passe particulièrement bien, on décide vite de partager plus qu'une soirée.
Nous avons donc embrassé ensemble l'aventure que je m'apprête à vous narrer !
Avant de continuer je me dois de vous faire part d'une particularité de l'île de JAVA : les transports sont indescriptiblement long ! Comptez une moyenne de 35 à 40km/h en bus, des arrêts on ne sait pas trop pourquoi… Bref, pour faire 300 bornes, préparez-vous à glander plus de 6h00 les genoux au menton !
*** Parenthèse girly : j'arrête les confidences et décide de distiller ma touche féminine au cours de ce récit avec des petites anecdotes sympathiques. Facile, j'écris en rose ! ***
J8 (Mercredi 13 septembre 2017) :
Vous connaissez déjà notre matinée…
L'après-midi nous avons eu la chance de visiter 5 établissements différents de cuisine traditionnelle javanaise. Et le tout en scooter dans la ville de Yogya !
Warung (Fastfood) / Usine de Bakpia (Cookies local) / Snack Corner (Gourmandises salés-sucrés) / Ronde / etc…
Super expérience, nous apprenons entre autre, qu'ici, les étudiants javanais se font très très peu à manger et préfèrent gagner du temps en grignotant dans ces différentes échoppes dont les prix défient toute concurrence.
Le soir, nous retrouvons Laure et Adrien et grignotons les denrées ramenées par nos soin de notre "Culinary Tour" de l'après-midi. Ce que Robin a omis de vous dire dans le "etc..." : ce sont ces plats très typiques javanais ; gras de boeuf au piment, pattes et têtes de poulet grillés, oeufs noirs (cf diaporama)... Après 2 petites chutes de tension, je ne me sentais pas d'affronter cette dégustation à la "Kho Lanta". C'est donc Robin, en homme fort, qui s'y est collé... Ou presque :-) !
Arthur : Le plus intéressant, c'est, comment vous arrivez à faire un truc aussi immonde avec des ingrédients normaux ? [...] Mais c'est incroyable, j'ai l'impression de bouffer de la terre avec de la bouse et du gravier, ça sent le poulailler, mais c'est du céleri et des oignons, c'est prodigieux.
Alexandre Astier, Kaamelott, Livre II, La Fête du Printemps, écrit par Alexandre Astier.
J9 :
Levé 3h00 du mat'. Nous avons loué 2 scooters, le sunrise au dessus de BOROBUDUR nous attend. 1h30 de route, seul moment où la circulation est moins dense ! Nous profitons d'un levé de soleil assez embrumé puis partons visiter les temple bouddhiste de BOROBUDUR. Après 2h de balade et un saut pour voir un autre petit temple juste à coté, nous rentrons à la guesthouse. Soit 1h30 de route avec nettement plus de monde, nous découvrons la conduite à l'Indonésienne : conduite à gauche, dépassement par la droite (ou la gauche comme tu veux), le pouce toujours sur le Klaxon (et tu t'en sert). Ici, on nous a résumé la conduite à : "One rule, don't crash !"
15h00, nous partons pour 45min de route, direction PRANBANAN, un temple Indouiste, d'où nous admirerons le sunset.
Soirée calme parce que demain matin départ pour le Mont BROMO. 1h30 de scooter, derrière nos hommes, en pleine nuit, en mode hyper (dé)contractée, Laure et moi-même, étions plutôt... Comment dire, "mal en point" : tel que ce proverbe africain le décrit : Qui mange une noix de coco fait confiance à son a*** !
J10 :
5h50 : Debout
7h00 : dans le train, dans deux wagons différents.
Le train est plein et nous faisons différentes tentatives de rapprochement qui finiront toutes par échouer…
Après 7h de train, qui va à peine plus vite que les bus car ils s'arrêtent à peu près 1000 fois, nous débarquons à PROBOLINGGO et rencontrons 6 autres français, déjà aperçus auparavant. Les RequinTaxi nous sautent dessus mais nous faisons front. D'une mains de maître Baptiste (un des copains rencontré à l'instant) nous négocie un bus rien que pour nous 10, à un tarif correct, qui nous promet une arrivée en 1h.
2h30 plus tard, nous arrivons à CEMORO LAWANG, village au départ du Mont BROMO.
Petite bouffe tous ensemble, l'assiette généreuse de Nasi Goreng à 12000Idr nous remonte le moral. Je crois que Robin et moi n'avons pas vécu la même scène : voici donc la réalité !
Avec Laure, après avoir épluché les expériences de voyageurs sur le net, nous nous étions parées de nos boucliers anti-relou, à la sortie de la gare. Et rien, un taximan seulement, et après... le vide, l'attente : personne ! Que faire pour aller à Cemero Lawang, sachant que les bus locaux avaient cessé leur journée ? Compliqué ! J'ai du faire demi-tour, retournée à la gare, accompagnée de Baptiste pour trouver une solution.
J11 :
Levé 3h00 du mat'. ENCORE !
On marche avec toute notre petite bande jusqu'au Kingkong Hill. 2h de marche, d'ici nous verrons le sunrise.
A 6h30 nous entamons la descente et commençons à regarder nos montres. Hier, nous avons réservé un bus retour, départ 10h00. Nous suivons donc Baptiste et Laure qui ont repéré le moyen de rentrer gratuitement dans l'enceinte du BROMO (Tarif en semaine = 220000Idr, le week-end = 350000Idr, nous somme le week-end).
On passe donc tous, en toute discrétion et galopons jusqu'au sommet du BROMO pour découvrir un cratère actif à couper le souffle. Il est 8h00, nous sommes en haut il faut rentrer car il y a le van et nous sommes dans un état de crasse, poussiéreux, transpirant, etc.
Ouf, tout est prêt le minibus nous attend, nous avons même eu le temps de nous doucher (à l'eau chaude s'il vous plait).
On nous dépose dans la grosse ville du bas, on nous fait changer de van et normalement on arrive dans 4h.
7h plus tard, on descend du Bus devant ce qui semble être les chambres que nous avons réservées. le chauffeur a le culot de nous réclamer une rallonge car il à été gentil : il nous a emmené jusque là !! LOL !!
Les chambres craignent… Il fait nuit et nulle part où aller. Les filles s'activent sur internet pendant qu'Adrien et moi courons chercher ailleurs… Finalement, nous atterrirons dans un hôtel cher et moyen, ça suffira pour ce soir. Quoi vous dire sur cette matinée intense en émotions... Vous racontez que j'ai cru que j'allais mourir pendant l'ascension au sunrise car mon nez, ma gorge, mes oreilles avaient décidé de se mettre en grève et ce pour au moins 10jours de maladie.
Ou vous dire que la poussière créée par le sable noir, a fait tout le chemin à nos côtés, s'incrustant ainsi dans nos dents, nos yeux, nos pores et nous permettant de faire un saut dans le futur : cf photo diaporama !
Non, je préfère vous racontez que j'ai passé mes 6h de transport à enlever la mue du crâne de Robin, merveilles d'un homme "presque" chauve au soleil :-) !
J12 :
Un peu de repos.
Lessive pour Émilie et moi.
Nouvelles chambres pour nous tous, dans un coin splendide.
Mini plage musulmane pour Émilie et moi. Les filles à gauche, les garçons à droite… Aïe… On se renseigne : en fait, les filles peuvent aller à droite… Pas le contraire !
20h00, au lit tout le monde, on se lève dans 4h. Mais dodo vers 21h30 !
Plage musulmane ou honte sidérale ?
Lorsque ton mec te dit "T'es certaine, Emilie, que c'est une bonne idée de se mettre en maillot de bain ici ? Alors que tout le monde se baigne habillé ?" Moi je répond : "Oui, t'inquiète, c'était la même au Sri Lanka, tous habillés dans l'eau, sauf les touristes !"
Sauf que là... Quand tu enlèves tes habits, que tu te poses, un peu à l'écart, et que 1 min plus tard, tu as 10 personnes (femmes et enfants) qui stationnent debout à 5m de toi et te regardent : tu te rhabilles vite, très vite !
J13 :
00h00 : DEBOUUUUUTTTTT !!
01h15 : Départ … Pourquoi on s'est levé à minuit ? Ils ne sont pas à fond sur les horaires… Un peu agacés à ce moment précis.
2h00 : On commence l'ascension du KAWA IJEN. Je vais pas vous dire que c'était beau, il faisait nuit.
3h30 : Nous sommes en face du cratère. L'émotion et l'excitation viennent nous faire oublier la fatigue. On distingue nos premières "Blues Flames". Ce cratère est le seul gisement de souffre exploitable de l'île, et les réactions chimiques entre le souffre et l'air créent ces flammes bleues. Époustouflant ! Masques à gaz sur le nez, nous descendons au plus près et découvrons les conditions d'extraction du souffre. On a de la chance d'avoir ce masque à gaz car les vapeurs puent l'œuf pourri et nous brûlent les yeux et la gorge. En passant, les mineurs n'ont pas cette chance !
Quand Emilie joue "la bourine", passe en force pour la remontée (car nous avions peur de louper le sunrise), puis attend 10 min les copains et Robin, qui sont restés bloqués plus bas... Heu, patience est mon deuxième prénom !
Peu après, on attaque la montée vers notre point de vue pour le sunrise et on découvre le lac le plus acide du monde, 200m sous nos pieds.
Nuit blanche, direction le Ferry pour BALI.
Nous débarquons à BALI, et la différence est frappante. Sur JAVA, la négociation est monnaie courante, c'est un jeu gagnant-gagnant : les deux partis se séparent toujours avec le sourire… Là c'est franchement pas le cas : on se fait littéralement agresser par les taxis, les bus et je ne sais quoi… Les mecs nous parlent mal, nous suivent, nous harcèlent…
Un soit disant bus public finit par gagner la bataille et nous raquette de 50000Idr.
Bref, on finit tant bien que mal à dire au revoir à nos copains et continuons notre route tout les 2.
Snif, on a quitté nos amis : c'était trop bien avec eux !
Ce soir là, Émilie me fera découvrir un lieu cher à son cœur : le BAMBOO Inn. (souvenirs de son passage à Bali en 2012)
Mais tout ça sera l'occasion d'une nouvelle publication sur la suite de notre voyage.
En avant première : #LOMBOK : QUAND TOUT PEUT CHANGER
Merci pour vos lectures, merci pour vos petits mots, merci à vous … tout court
Bye
DIAPO PHOTOS SEMAINE ET SURPRISE ici->
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