Negros island est une île que nous avons à peine foulée. Dommage ! Elle mériterait qu'on s'y arrête une bonne dizaine de jour : très verte avec volcans, randonnées, lacs, cascades et aussi très bleue pour ses îlets environnants, ses plongées et ses plages !
Bref, à réfléchir !
J40 : Une belle et longue journée
* 5h10 : Départ de la maison en Van. * 5h25 : Les billets de bateau sont achetés, on embarque. * 6h00 : Levez l'ancre, souquez les artimuses. * 6h08 : Le bateau se met en marche, cap sur Dumaguette. * 7h49 : j'écris cette ligne. On aperçoit encore une fois la fête des dauphins : ils viennent nous dir bye-bye ! * 8h00 : Arrivés au port, on se met en marche vers notre guesthouse. Nous quittons l'île, la vie insulaire, le calme pour la ville, la vie polluée et l'excitation... D'un côté, on y pert, de l'autre on y gagne. Plus de services, plus de diversité, plus de lumières, plus de surprises, plus de Macdonald, plus de bizarreries, etc. Cool, la chambre est prête, on pose les affaires, on loue un scooter et en avant. Émilie a repéré les Twins Lakes, ça a l'air sympa. On commence par faire un saut à l'office de tourisme, on prend des infos sur l'île d'Apo qui est notre objectif de demain. On nous conseille une boutique qui vend cette prestation moitié moins cher que les autres... On va voir. En effet, c'est mois cher car on ne marchera pas sur Apo, on se contentera de l'approcher en bateau ! Et il y en a pour tout le monde, il y a une prestation snorkeling avec 3 sorties différentes et une prestation plongée avec 2 spots. On réfléchit, on a déjà marché sur pas mal de plages paradisiaques, ce qui nous intéresse ici, se sont les fonds marins. Cette île est inscrite au patrimoine mondial de l'humanité par L'UNESCO. Ses espaces sont tous protégés, nous sommes sûres de profiter d'un environnement très riche. Nous sommes ravis, nous leur laisserons 4000pesos, rdv demain matin 6h45. * 10h00 : Cette fois-ci, c'est la bonne, on part aux Twins Lakes. La traversée de Dumaguete est technique, mais rien n'arrête un pilote de 2 roues chevronné tel que moi... La circulation est dense, mais rapidement on tourne à gauche, droit dans les montagnes. Je ne sais pas bien quel bureau d'étude à travailler sur le tracé des routes de montagne aux Philippines... En fait, ils ne se sont pas trop fait chier : ils ont tiré "dret dans le pentu". Grosso merdo, c'est ça : les pentes sont très fortes, les quelques virages très serrés... C'est simple, j'étais obligé de repasser la 1ere par moment et c'était juste ! Bref, on finit par arriver. On voit le 1er lac, c'est joli. On nous propose un bateau pour le traverser et aller voir l'autre, Émilie préfére marcher. Le sentier est beau, glissant, mais beau. Nous voici au sommet d'une sorte de tour qui offre une vue sur les deux lacs. C'est beau mais pas époustouflant. On rentre à pieds puis en moto. Sur le retour, comme d'habitude la route est superbe, on s'arrête prendre des photos. On voit au loin, au milieu de l'eau, un nuage qui se vide, c'est beau et menaçant à la fois. On dirait qu'il vient vers nous et vite en plus... On planque tout le numérique dans le coffre, la procédure commence à être rodée, on sort la cape de pluie. On arrive, par un habile jeu de contorsionniste, à se glisser à 2 dans la cape. Notre duo de siamois à moto roule sous la pluie battante. On attire l'attention, mais nous on s'en fout, on roule, on veut rentrer au sec. Nous arrivons à la guesthouse, après un détour par la station de bus pour prendre des infos. Une heure plus tard on se remet en tête de sortir pour tenter d'atteindre la cascade de Red rock waterfalls... On fait demi-tour, il commence à pleuvoir. On décide de s'arrêter dans une espèce de foire en plein centre ville. Émilie repère un tatoueur au henné et se laisse tenter. Je me promène donc solo dans ce décors étonnant. Un mélange de : kitsch, technologie, pauvreté, dieu, hip-hop, calme, excitation, recent, ancien,etc. C'est très déroutant. Je retrouve Émilie, je la convaincs de monter dans un manège, une mini grande roue. Bon, il est vrai qu'au bout de 20min dans la grande roue, tu commences à relativiser. Tout est rouillé, la barre de sécurité est en bois, le câble de rotation est apparant, il est relié à un moteur lui aussi apparant. Aux manettes, un monsieur qui commande le tout avec des pédales et des leviers... Quand on accélère, il embraye et change de vitesse avec son levier. Quand on s'arrête pour faire monter ou descendre les gens, il bloque le tout avec un autre levier... Mais en fait, il conduit le mec non ? Incroyable, ils ont connecté le câble de la roue à l'axe de rotation d'un moteur de bagnole !! Des génies, je vous dis !!! On rentre se poser un peu, puis on y retourne pour le dîner. On fait un rapide tour, on mange un bout et on se dirige vers la scène principale d'où beaucoup de musique provient. Il semble que cette foire soit à l'occasion du Buglasan 2018, une compétition de danse. Intéressés, nous resterons à regarder différents groupes, du hip-hop, de la danse traditionnelle et même de la chanson trop forte. On rentre, dodo.
J41 : Apo Island
* 6h00 : debout. * 6h30 : en marche, 1km nous sépare du rdv.
* 6h45 : on récupère notre matériel. * 7h15 : le van se met en route. * 8h30 : nous sommes tous dans le bateau, oui tous. Tous, ça mérite d'être précisé. On cherche à les éviter depuis le début, les chinois... Rien de bien méchant, un état des lieux depuis le début du voyage. Les touristes chinois et coréens sont envahissants : ils parlent très fort, mettent la musique à tue-tête, laisse traîner leur affaires et déchets, te poussent, te doublent, te manque de respect. En fait, tu n'existes pas. En petit groupe, cela peut aller. Mais ils sont rarement en petit groupe. Ils sont partout aux Philippines... Jusqu'ici nous avions réussi... Pas cette fois-ci. Émilie s'en sort mieux que moi car elle est seule à plonger. Ce qui veut dire qu'ils sont tous là pour ?? Le snorkeling ! Je suis un peu médisant parce que en fait ça c'est plutôt bien passé. Le staff regroupe 3 ou 4 personnes avec un guide. On part se baigner à droite à gauche. Du coup, on ne se gêne pas et ne sent pas du tout le monde. * 9h30 : tout le monde est équipé. Émile en tenue de combat, saute dans l'eau et part explorer les tréfonds de l'océan pacifique... Nous, on fait plouf et on barbote pendant 1h. La vérité c'est qu'on a vu plus de tortues qu'Émilie. J'ai vu la plus grosse de ma vie, elle était très belle, tout près. Super sortie, on nage beaucoup. La vérité, :-), c'est qu'ici il y a la plus grande variété de coraux vivants colorés et de poissons que j'ai vu de ma vie. Durant ces 50 min à une profondeur max de 26m, j'ai croisé 1 thon de 1m et 1 serpent de 1,5m, 1 sea-cucumber de 1m, 1 tortue, évidemment, et plein plein de poissons. * 11h30 : le bateau a bougé. Deuxieme sortie : on jete les plongeurs à l'eau et on se barre !! Pour les récupérer plus loin... Même pas drôle... De nouveau, on part nager. La sortie va moins bien se finir pour moi, je m'éclate un pied contre un corail... Ça saigne, des lambeaux de peau restent accrochés tant bien que mal à mes orteils. Je gueule quelque chose comme : "bla bait blal blobel ble blede..." Je rentre doucement au bateau. J'ai un peu noirci le tableau. Ça fait mal, mais c'est pas violent. Plongée intéressante mais si pas aussi joli, 44min à une profondeur max de 20m : encore des serpents, 2 différents et 1 banc de poissons de 30cm. Ils étaient là, des centaines, suspendus au-dessus de Bibi : très sympathique ce moment-là ! La 3ème sortie n'est autre que la 1ère une 2nd fois... Du coup, Émilie nous accompagne. Nous rencontrons à nouveau une magnifique tortue, puis une 2ème, puis une 3ème... Retour à la guesthouse vers 16h30, bien fatigués. On se colle sur des tâches administratives. Les sacs sont fait, nous partons boire l'apéro, puis, Macdonald... Puis dodo, demain on retourne sur Cebu, mais à Cebu City cette fois-ci.
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