VIDEO #BOHOL : par ICI ➡️
J20 : Un nouveau départ.
DEBOUT LA DEDANS !
A 10h30, la navette pour l'aéroport vient nous chercher. D'ici là, tout doit être prêt : ménage, bagages.
Arrivés à l'aéroport, on descend du van hyper-climatisé, pour rejoindre le premier contrôle.
Nous avons acheté les billets il y a quelques jours, nous avons pris le soin de payer en sus pour les bagages en soute. Il était précisé que nous avons le droit à 10 kg ou 15 kg selon le type d'aéronef.
On donne nos sacs, 11k g pour Robin (sac partagé avec Emilie), 13 kg pour Yoann. Et là, c'est la surprise. C'était 10 kg ! Les sacs se vident donc au milieu des autres voyageurs. On tente tant bien que mal de tout rééquilibrer... On y arrive grâce à la bêtise du mec qui accepte le transfert vers les bagages à main. Récapitulatifs : nous avons le droit à 7 kg en cabine, 10 kg en soute. Nous arrivons avec 7 kg et 11 kg. Il faut réussir à faire disparaître 1 kg... On bourre tout dans les bagages à main... Et ça passe ! WTF ! Philippino style !!!
On avance :
Atterrissage : réussi
Tentative d'arnaque du taxi : évitée
Billets de bateau : achetés
2 contrôles de sécurité : passés
2 taxes gouvernementales : payées
1h sur un banc : attendu
2h de bateau : pas vomi !
30min de Tuk-Tuk : ARRIVÉS
Quelle chance on a d'avoir des téléphones avec des appli GPS. Le Tuk-Tuk, appelé ici tricycle, nous dépose dans le noir complet... Pourtant, il y a un panneau avec le nom de notre hébergement !
C'est bien là, seulement il y a une panne de courant... Tiens, tiens, tieeeeennnns... Comme part hasard. Le sort s'acharne. Bref, c'est marrant.
L'accueil est super sympa. On nous conduit à la chambre de Yoyo pour poser les affaires. Puis, on nous emmène dans un restaurant espagnol collé à notre Campground.
Pas trop le choix pour ce soir, il n'y a que ça, tout est loin, il fait nuit.
C'est un peu cher mais Émilie se régale avec une sangria et tous les trois, nous prenons une salade, avec de la salade et des tomates ! C'est frais, c'est bon !
Nous nous dirigeons vers nos chambres. Pour ce séjour de 4 ou 5 nuits, Émilie a misé sur l'économie et l'authenticité. Elle a réservé la "Native tente". Très séduisante au premier abord, cette cabane en bambou tressés, laisse apparaitre quelques faiblesses. Un simple rideau fait office de porte, mais enfin qu'est ce qui nous protège des bêbêtes ? Ahhh une moustiquaire partout à l'intérieur... OK on se couche, contrôle de la moustiquaire : 1 trou, 2 trous, 3... ARAIGNÉES !!!!
Pour ceux qui auront suivit les péripéties avec les araignées, l'année dernière au Sri lanka, et bien ce sont les mêmes : 8 cm de diamètre, un corps de 2 cm. Et il faut savoir qu'elles sont comme les trous, 3 !
Quelques minutes d'angoisses plus tard, on tente de se rassurer. On a dormi dans la jungle sans moustiquaire, on a dormi dans des coins... Non pas pire que ça !! Pas les ARAIGNÉES...
Mais ce soir, je ne veux rien savoir : où elles sont, pas les voir... NON NON NON !
De toute façon, pour le moment on a pas le choix... On s'endort d'un sommeil léger, très léger.
J21 : Où sont les ARAIGNÉES !?!
Ici, le petit-déjeuner est inclus, c'est un moindre mal vu la nuit que je viens de passer !
Quelle belle surprise, un super breakfast : divine omelette, pain grillé, banane, thé et café à volonté...
Émilie missionne un des employés d'aller nettoyer notre cabane. Ce matin, au réveil, je découvre l'envergure du truc... Ce truc nommé "ARAIGNÉES". Panique à bord : elles sont suspendues au-dessus de ma tête par la moustiquaire. Il n'y a que cela qui nous sépare : Ahhhhhh !
On loue des scooters pour quelques jours. On part à la découverte de Panglao. Panglao, c'est Bohol, c'est une île reliée par deux ponts à Bohol, c'est une région...
Dans l'ordre :
Bee farm : petite visite sans prétention. Bel endroit.
Duma Luan Beach : Sable blanc et marrée basse.
Alona Beach : The place to be à Panglao. Noir de chinois, de coréens, centre névralgique de la plongée.
Hinagdanam cave : un bassin souterrain. Baignade souterraine.
Our lady of assumption church.
Recherche d'un point de vue sur Panglao : on cherche toujours...
Retour au calme
Wifi et pause pour tout le monde.
Apéro mojitos pour tout le monde à Alona : Take 1 Get 1 Free... Ce soir, les garçons ont fait une exception : pas de bière, on fait plaisir à Emilie. Mais Emilie, elle ne boit plus beaucoup. Et eux, ils n'ont pas l'habitude du Rhum... Surtout, lorsqu'ils confondent, aux Philippines, dose de Perrier et Rhum ! Ça donne un bon moment, même avec seulement 2 verres !!!
Repas : haut en couleur pour Yoyo qui plaît, apparemment, beaucoup à un serveur.
Dodo, il est temps.
Contrôle de la moustiquaire : AHHHH !!! ARAIGNÉE ÉNORME DANS LA MOUSTIQUAIRE. URGENCE, ÉVACUER LE NAVIRE.
Appeler le sauveur : Yoyo !! Ce qu'on apprendra le lendemain, c'est que c'est grâce à la puissance du Mojito, que Yoyo a pu jouer le super héros... Oui, car en fait, lui aussi, il a un peu peur des araignées... Heureusement, il n'est pas phobique, comme nous 2 !
Encore une fois merci... Dodo moyen.
J22 : Les Tarsiers !
Ce matin, les têtes sont dans les culs...
Il est tôt, car notre maudite cabane n'a toujours pas de porte. Ici le soleil est levé à 5h30.
Petit-déjeuner au top comme la veille.
Aujourd'hui, on est tout excités car on va voir des Tarsiers. Ce sont les plus petits primates du monde. On ne peut en apercevoir qu'aux Philippines, à Sumatra et à Bornéo. Ils mesurent entre 85 mm et 160 mm, possède une longue queue proche de celle du rat qui leur permet des bonds incroyables. Ce petit bout de singe a retenu toute notre attention.
Nous faisons atteler nos scooters. Grimpons sur nos fidèles destriers. Et c'est partie, plein nord direction une réserve de Tarsiers.
Nous profiterons donc d'une petite balade très touristique, courte et trop bien préparée à mon goût...
En gros, on en a vu 4, ils sont surveillés par des gens, qui nous les montrent. La journée, ils dorment... C'est donc moins chouette. On arrive à en voir un ouvrir ses deux grands yeux . Quand je dis grand, c'est grand, leur œil est plus gros que leur cerveau.
On termine rapidement la balade en restant un peu sur notre faim. C'était sympa, mais le cadre n'a pas aidé.
La prochaine étape, c'est le Loboc Eco-Adventure Park. Avec Émilie, on s'offre une tyrolienne sur le ventre de 520m de long à 120m de haut en traversant un canyon ! C'était sympa, pas cher et très joli.
On continue de s'enfoncer dans Bohol. On va voir Hanging Bridge. Deux ponts en bambou suspendus. Ça bouge pas mal, l'attraction attire pas mal de monde. Nous ce qu'on a préféré, c'est quand Yoyo s'est acheté un bonnet genre Davy Crockett mais en version Tarsiers : quel champion !
Pour atteindre notre objectif suivant, nous devons traverser la "Bilar Man-Made Forest". Superbe coin. On change complètement de décor. On atterrit dans une forêt de feuillus, qui a quelque chose de très occidentale. C'est très beau, j'ai adoré.
Il fait chaud, il est temps de se baigner. Pangas Fall nous attend, et toute une bande de joyeux locaux avec.
A peine arrivés, on se fait appeler. Ni une ni deux, Yoyo et Émilie sont en maillot et plongent à leur rencontre.
Je reste au sec à faire les photos. Quelques verres de vin de coco plus tard, ils me rejoignent.
Il nous reste une cascade à visiter, apparemment la plus belle... Ben, je peux pas vous dire, on a rien trouvé d'autre qu'une route impraticable...
Soirée plus calme, moins arrosée.
On retrouve une nouvelle ARAIGNÉE dans la tente... Fais chier !
J23 : On change de chambre
Ce matin, la décision est prise de demander à changer de chambre. Cette nuit, j'ai joué au pharaon en fabriquant un sarcophage avec mon drap. Car évidemment, on a récupéré un second drap pour en avoir un chacun, histoire de se protéger. Mais oui, bien sûr, un drap ça protège de bêbêtes !! Bref, toute la nuit, j'ai construit mon propre sauna. Réveil donc à 7h00 pétante : je sors de la tente... heu, je cours loin de la tente !
On précise à nos hôtes que nous souhaitons rester une nuit de plus, pas de soucis... Ouf, la tente c'est fini !
Dernier jour avec les scooters, dernier jour de liberté.
Tôt ce matin, Émile est allée, seule, en scooter, se réserver une plongée pour le lendemain. Mon niveau 1 de plongée en main, 6 ans sans descendre explorer les fons-marins, cette année, je ne louperai pas nos retrouvailles !
On part à 10h00 :
Blood compact... Naze
Baclayan church... Fermé
Xzoologique Park : pas terrible car les animaux n'ont pas l'air d'être très bien traités... On voit des pythons immenses et ça c'est cool. Pour ma part, je ne me sens pas du tout à ma place. Une sensation de mal-être s'installe face à ses animaux que j'ai déjà tous vu à l'état sauvage : singes, serpents, iguanes, papillons, faons...
ORAGE, OH DÉSESPOIR... On s'abrite rapidement, et on sent que ça va durer. On est un peu mouillés. Il commence à faire moins chaud. Je lève les yeux, et j'aperçois un hôtel étrange en forme de bateau. C'est le "Seamen hostel museum". Ce n'était pas prévu, mais je suis obligé de marquer une nouvelle étape.
Nous voilà partis pour 1h à l'abri de la pluie, accompagnés d'un certain nombre de fou-rires nerveux. Je ne sais pas comment on a pu atterrir ici. On a eu l'impression de vivre pendant une heure un trip complet sous LSD. On commence par nous accueillir et nous revêtir avec des tenues de marin : chemise blanche, épaulettes et casquette de circonstance. Puis, c'est partie pour un festival de photos. Une espèce de guide locale pique le téléphone d'Émilie et nous emmène de points-photo en point-photo, nous demandant de poser, tantôt les uns après les autres, tantôt en groupe. Tout cela devant des décors incroyables mais vrais. Arrivés sur le toit de l'hôtel, on nous offre un café et nous propose une petite brioche. Ça tombe très bien, ça va nous réchauffer et de toute façon, il pleut encore, il faut bien passer le temps.
La pluie se calme doucement. Nous décidons de nous remettre en route vers notre destination finale les Chocolate Hills. Le temps reste très menaçant. Cela donne une ambiance très spéciale à ce que nous voyons. Nous montons au sommet d'une des collines de chocolat pour profitez d'un point de vue intéressant sur les différents orages environnant. C'est vraiment très beau, on pourrait regretter un grand ciel bleu pour nous permettre plus de visibilité. Mais l'ambiance Tim Burton ajoute un charme certain. Nous n'allons pas traîner, les orages menacent, nous avons presque une heure de route pour rentrer. On décide donc d'écourter le programme prévu : balade-rando pour accéder à un second superbe point revue sur les Chocolate Hills... Et la fameuse cascade d'hier, enfin trouvée su le GPS Maps.me... Aujourd'hui, c'est finit !
On décide de s'arrêter en chemin, manger un bout dans le même restaurant que la veille. Un excellent rapport qualité-prix, 99 pesos pour un Ice Tea et un plat.
Le retour tôt à la maison permettra à chacun de vaquer à ses occupations. Emilie bouquine, Yoyo regarde des séries, et en ce qui me concerne, j'attaque la vidéo sur Siargao.
C'est notre dernier soir avec les scooters, nous décidons d'en profiter pour aller manger une dernière fois à Alona Beach.
Ce soir, on est vendredi, c'est la fête de la bière, une achetée-une offerte. On va manger dans un super petit resto. On rentre tôt à la maison, il faudra se lever demain car Emilie à rendez-vous pour plonger.
J24 : 1ère plongée du voyage
Le petit-déjeuner égal à lui-même est avalé. N'ayant plus de scooter, nous avons commandé un tricycle pour nous emmener à Alona. Arrivés sur place, Emilie file à son rendez-vous. Yoann et moi sommes les bienvenus sur le bateau pendant le temps de sa plongée.
On s'éloigne un petit peu de la côte, la plongée va pouvoir commencer. Emilie saute en arrière du bateau, évidemment, sinon elle tomberait dans le bateau.
Avec Yoann, on s'équipe de nos masques, de nos tuba, on saute à notre tour hors du bateau et on va explorer les 5 mètres d'eau sous nos pieds. Je vois Émilie descendre le long de ce mur qui sépare le bord de mer des vrais fonds marins, 5m, 8m, 10m et 15 mètres plus bas on a du mal à distinguer.
30 minutes plus tard, la voici remonter, on rentre sur la plage. Mise à jour plongée effectuée : je vais pouvoir commence les chose sérieuses ! Avec Yoyo, on tombe devant une boutique de massage. L'envie nous prend de nous faire tripoter, on décide donc de se l'offrir. Emilie ira se poser et lire un peu sur la plage, on se retrouve dans une heure.
On grignote un petit bout dans un super resto, pas cher, en face de la mer. On passe faire deux-trois courses pour ce soir : nous n'avons rien à manger et plus de scooter. On rentre à la maison. Ce soir, nous avons une activité de programmée, une mini-balade sur la rivière "mangrove", de nuit, afin de voir les lucioles.
Le rendez-vous est fixé à 18h20 sur la route principale à 10 minutes à pied de notre maison. A 19h00, on est à 2 doigts de se résigner quand finalement un van blanc s'arrête devant nous pour nous prendre.
Et bien, vu la nullité de cette activité, on aurait presque préféré qu'il ne s'arrête jamais. En effet, après trois quart d'heure de bagnole, on nous pose sur un bateau dans le noir au milieu de plein de gens. On attend devant un pauvre arbre qui clignote vaguement au milieu de plein d'autres gens. On attend. On attend. On attend. Ah enfin, on rentre. Trois quart d'heure de Van plus tard, on nous lâche sur le bord de la route pas loin de notre maison.
Apéro, c'est notre dernier soir, demain Yoyo nous quitte pour une autre île.
Voilà, il est temps de laisser s'envoler ce petit Yoyo. Il nous a fait, la bonne surprise, comme l'année dernière, de débouler à leur bout du monde, pour venir nous voir. On chacun trouvé son compte à cette séparation douloureuse 😁 : son besoin de se confronter à son 1er voyage en solo, notre besoin d'intimité et de liberté (et oui, à 2 c'est plus facile qu'à 3).
Une bonne nuit de sommeil, loin des araignées, la seconde et c'est repartie pour un journée de transport.
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