#CEBU_ISLAND : Cap sur Moalboal... Mais pas que !

Robin&Milou Asiacados

29 oct. 201811 min de lecture

VIDEO DE CEBU_ISLAND : par ICI ➡️

J31 : Moi j'étais sur la route...

* 4h30 : debout * 5h00 : on part en 4x4 à l'aéroport

* 5h15 : on passe le contrôle * 5h20 : Émile a oublié la gourde à la maison... * 5h22 : Émilie est partie en courant de l'aéroport pour aller chercher la gourde. [ Ce sont les policiers de ce mini-aéroport qui m'ont aidé. Ils ont arrêté un mec en moto : ni une ni deux, je suis sur la moto à lui expliquer où nous nous rendons. Bien évidemment, arrivée à la GH, plus de gourde isotherme !! Bien évidemment, c'est à 5h00 du matin que la proprio a fait le nettoyage. Coup de stress, je dois la rechercher. Défis validé, je retourne à l'aéroport... pour la modique somme de "c'est gratuit, c'était pour vous aider" !! Cela résume bien l'hospitalité et la gentillesse des Philippins rencontrés depuis le début de notre voyage. ] * 5h45 : Émile est de retour avec la gourde !!! * 6h30 : décollage. * 7h15 : atterrissage réussi à Cebu Island * 7h30 : "Bonjour, on cherche le bus qui va au bus qui va Moalboal ?". Là, c'est devenu un peu compliqué. On nous envoie d'un terminal à un autre, d'un bus à l'autre... Bref, on se réorganise. 1h00 après, on trouve un bus. Finalement, si on reste dans celui là, qu'on descend là, qu'on prend un Jepney (transport collectif local++), on arrivera à la gare routière. On trouve le bon bus qui nous emmènera à Moalboal. Il est 10h00, on a 2h30 de route. Quoi normalement, en réalité 4h00 ! Émile bouquine, je prend le temps de vous écrire tout ça. Le voyage est assez pénible, tantôt chaud tantôt froid ; coincé entre Émilie et une dame, je suis à l'étroit. * 14h00 : on finit par arriver à Moalboal. C'est ici qu'on retrouve Yoann ! Après une semaine sur des îles différentes, nos chemins se rejoignent. Un tricycle nous dépose en bord de mer, à Panagsama beach : la tournée des hébergements peut commencer. On a rien réservé pour ce soir, mais on sait que la concentration de guesthouses est suffisante ici. Il faut maintenant remplir 2 critères : un minimum de confort/sanitaire et pas trop cher. Les premiers essais sont chers et/ou pas terrible. Très vite, on rentre chez une dame très sympa, qui nous accueille dans un anglais impeccable. Elle a 2 chambres, c'est sommaire mais c'est clean, et surtout, c'est pas cher. A 6 min à pied du bord de plage, nous sommes au calme et extrêmement bien reçu, chez l'habitant. Définition sommaire : salle de bain sans tuyauterie -> douche et toilettes au saut... que l'on doit remplir. Mais attention, pas de pression à certaines heures, soit pas de saut rempli, pas de chasse d'eau... Et lit séparé : on aime aussi dormir seul... Donc, on est bien ! On s'installe et on part vite découvrir les fond marins environnant. Moalboal est particulièrement connu pour ses "sardine run" : banc de milliers, millers de sardines. Elles sont attirés par les rejets (nourriture) des Hôtels restaurants du coin qui jettent cela dans la mer (évidemment, dans la mer). Le premier essai de baignade sera peu convaincant, nous avons dû mal comprendre l'emplacement des sardines. Ce soir, nous partons trouver où prendre l'apéro et où manger. En chemin, nous croisons un restaurant français tenu par Sébastien. Nous causons un peu avec ce Sébastien, en buvant quelques bières, il nous renseigne sur les choses à faire ici. Plus tard, on trouve un restaurant face mer, pas cher. Il deviendra notre QG. Retour un peu éméché, on continu de picoler un peu devant nos chambres puis dodo, il est temps.

J32 : Des sardines, des tortues et des coqs !

Ce matin, pas de réveil, Yoann est allé chercher le breakfast avec des croissants, royal ! Pas de réveil, car j'ai demandé aux garçons une grasse matinée : deux matins de suite que je me lève tôt (pour rappel minuit et 4h00 du Matin). C'est donc tout naturellement que je me réveille à 7h00 : Génial, c'est eux qui dorment, je suis jalouse :-) ! On part tranquillement à la baignade, on a eu plus d'informations sur l'emplacement des sardines et des tortues. En fait, on était pas très loin hier. En effet, elles sont nombreuses, un banc de sardines, ça fait pas mal d'individus. On en profite quelques temps, puis on se décale sur la plage pour atteindre le coin à tortues. Pareil, quand on est bien renseigné, pas difficile de trouver. On tombe très vite sur une tortue un peu profonde mais qui finit par remonter prendre une bouffée d'oxygène. Après avoir grignoté un gros sandwich avec du pain maison, on prend un tricycle et on part découvrir le "Cockpiting"... J'avoue être à l'initiative de ce projet un peu morbide qui ne va pas trop nous plaire et vite nous suffire. L'expérience était intéressante, mais pas passionnante. Le Cockpiting, c'est une activité hyper culturelle qui a lieu tous les dimanches, dans les arènes prévues à cet effet. Je ne laisse pas le suspens durer plus longtemps, ce sont des combats de coqs... Nous voici arrivés au "Cockpit", l'arène. Nous sommes accueillis comme des rois. Deux Philippins nous abordent avec plein de gentillesse. Ils nous amènent voir la présentation des animaux et des propriétaires, c'est là qu'ils décident qui combat contre qui. Puis on assiste à la préparation du coq, plus exactement à la pose de sa lame à l'arrière de sa patte gauche. On comprend là, que le combat sera sanglant et fatal, sans nul doute. On nous invite maintenant à monter dans la tribune VIP. Il n'y a pas grand monde, on a vue plongeante sur l'arène. Les Philippins nous retrouvent, on boit de la bière et les combats vont commencer. Je ne vais pas m'étendre, c'est effectivement rapide sanglant et fatal pour l'un des deux, voir pour les deux. Quatre combats plus tard, on met les voiles... Ça suffit, je ne me sens pas bien, Émilie non plus. On aurait pu s'en douter et s'en passer mais quitte à être ici... On a voulu voir de notre propre yeux ce qui rendait si fière les Philippins, trop cruel pour moi ! Mais l'ambiance avant les combats était interessante à découvrir. On rentre, on glandouille un peu et on retourne voir les tortues, il paraît qu'on les voit mieux à marrée haute. Effectivement, elles remontent pour manger plus au bord de l'eau. Moins d'une minute dans l'eau, on en surprend deux belles en train de casser la croûte. On passe un moment dans l'eau avec elle, on rentre se doucher et on part prendre l'apéro. En passant, on réserve notre canyoning pour demain matin. On retourne manger comment hier, on a trouvé notre cantine.

J33 : Lundi 15 octobre, Canyon or not canyon

* 6h00 : il est tôt n'est-ce pas ? Rdv à 7h00 pour partir faire le canyon. Hier soir et cette nuit, il a beaucoup plu, c'est pas gagné. * 6h45 : on voit notre guide qui nous confirme que le canyon est fermé aujourd'hui à cause des conditions météo... Diantre ! Émilie et Yoann ne se démontent pas, ils veulent faire une plongée ensemble, profitez-en bien les copains. Je passe la plume à Émilie pour ce paragraphe... Grâce à Joseph, le mari de notre copine vendeuse sur la plage, nous sommes orienté vers son ami Dino. Ici, il y a des "Dive Center" tous les 5 mètres, alors pour choisir, c'est pas gagné. Et puis, difficile de négocier, ils s'alignent tous sur les prix... Sauf Dino, qui nous propose pas 1 mais 2 plongées à 2700php alors que la plongée est censé être à 1600. Il nous fera une réduction de 100php si on n'en fait qu'une. Nous devons en discuter avec Robin car nous avions pensé aller à Osmeña Peak en scooter. Il est compréhensif et nous partons pour toute la matinée. Joseph est le capitain du bateau. On ira direction le récif nord de Moalboal et non pas sur l'île Pescadores, tres réputée. Mais bon choix, nous sommes seuls, contrairement aux 5 bateaux sur l'autre site. Yoan vient de passer son Open Water (licence niveau 1 Padi). Ma mise à jour était quelque peu rapide, non complète et en anglais. Ces termes sont techniques, il était difficile de tout comprendre. C'est donc hyper cool de sa part de me faire une formation éclaire sur la vérification du matériel et le lexique francais-anglais. On descendra à 24m et 21m, respectivement sur les 2 plongées : visibilité plutôt bonne après l'orage de cette nuit, coraux colorés sympathiques, épave d'avion et petits poissons en nombre. Nous étions 6 plongeurs avec l'instructeur. C'était donc très sympa d'être en binôme avec Yoyo !

Pour ma part, me voilà seul de 9h00 à 14h00. Je vais en profiter pour terminer les tâches informatiques : vidéos, photos, blog, etc. A leur retour, on part manger un bout : superbe découverte, le sizig végétarien à l'aubergine. Mon rhume est de retour, c'est bizarre. Je suis à plat. On sieste et on se repose. Plus tard, nous irons prendre l'apéro, puis manger, puis dormir... Demain matin : canyoning !

J34 : Premier canyon sous l'orage

* 6h00 : il est tôt n'est-ce pas ? Rdv à 7h00 pour partir faire le canyon. Hier, il a moins plu. * 6h45 : on voit notre guide qui nous confirme que le canyon est ouvert aujourd'hui, mais, à cause des conditions météo, il ouvre à 10h00... Diantre ! * 7h00 - 9h00 : On glande... * 9h00 : départ en tricycle * 10h00 : équipés et briefés, on part en moto. * 10h15 : nouveau briefing et on part pour 30 min de marche. * 10h45 : départ dans le canyon. Il y a beaucoup de monde, plus d'une centaine. A cause de la fermeture d'hier, toutes les boutiques se sont rassemblés aujourd'hui. Notre guide, Ivy, est très sympa. Nous ne sommes que trois. Les autres groupes sont nombreux. Elle nous fait donc accélérer pour les doubler. Très vite, nous retrouvons un peu de calme. Le canyon est beau, pas autant que sur les photos. Nous n'auront pas le bleu turquoise de l'eau. Elle a été brassée avec la pluie mais le cadre est top. Je vais pouvoir renouer avec des sensations oubliés, le saut. On commence par 3m puis 5m, 10m et pour finir en beauté 14m ! Super sympa, tout s'est bien passé. Heu, moi j'ai renoué avec ma peur du saut, qui a pris de plus en plus en place en grandissant ! Mais je suis arrivée à la vaincre et sauter de 4m. * De retour vers 15h00, on se pose et on cherche quoi faire. * 16h00 : on trouve, massage. Les garçons me proposent de les accompagner mais je préfère être seule et me pose dans un bar face à la mer, avec l'ordi pour vous partager notre coups de coeur sur Camiguin. On se retrouvera, par hasard, dans le même bar avec les gars. * 17h30 : on sort, bières et rhum ! * 22h00 : il est grand temps de manger !! L'apéro a traîné... On rencontre en partant le patron du bar où on était, un autre Sébastien. Il va nous apprendre pas mal de choses sur les Philippines et leur culture. * 22h30 : on arrive à la cantine, on prend tous la même chose : un Gordon Blue... Le meilleur cordon bleu de ma vie est ici à Moalboal ! Une dernière bière devant les chambres, Yoann nous quitte définitivement demain matin.

J35 : Osmeña peak

J'ouvre les yeux doucement vers 8h30.

On avait plus ou moins prévu de ne rien glander today. C'était sans compter sur les envies d'aventures et de découvertes d'Émilie, parfois difficiles à réfréner ! Il semble qu'il fasse un peu moins moche vers Osmeña peak, ça nous décide à louer un scooter et prendre la route pour ce sommet apparemment sympa.

C'est donc surtout ce beau temps qui me décide à ne pas rester à Panagsama beach, où à part faire du snorkeling, le tour est fait et vite fait. Mais oui, j'ai la bougeotte :-). On roule 1h00 sur des routes et des chemins de toute beauté. Je presse Robin, qui souhaite s'arreter pour les photos. Mais on sent que la météo prépare un sale coup, mais on ne sait pas pour quand... On se dépêche mais on a, tout de même, le nuage de brouillard, au point de vue : juste au moment de notre arrivée. On commence à avoir l'habitude grimper pour ne rien voir :-)

On redescend du peak au moment où la pluie arrive. Obligés d'attendre un peu à l'abri avant de repartir. A la première accalmie, on saute sur le scooter et on fonce dans un restaurant. On mange tranquillement et là... C'est le drame ! Au moment de payer, Émilie constate qu'il n'y a pas de sous dans la bourse... Comment est-ce possible ? Elle a vérifié ce matin. J'ai vérifié et compter l'argent : mystère à ce jour non élucidé ! On cherche une solution, il n'y en a qu'une : aller retirer. C'est ce qu'on fait, mais là on est pommé dans les montagnes. La première ville à 25km ne nous offrira même pas le luxe de nous donner du fric. On a une mastercard et il semble qu'ici, les banques préfèrent la CB visa. On refait 15km de plus pour aller trouver la seule banque du coin qui accepte les mastercard. On arrive à retirer et on fait demi-tour, on retourne au restaurant, 1h30-2h00 A/R, puis on rentre... Sur le retour, on traverse un nuage qui a ressenti le besoin de se vider sur nous... 15min sous la pluie battante sans vraiment de coin pour se refugier... Passons. Robin n'aura donc pas ces photos pour vous partager les beautés de cette vallée. Sur le retour, on s'arrête dans un supermarché. Émilie doit acheter de la viande pour faire un Adobo avec une dame qu'elle a rencontré. Ce soir, ce sera calme. On mange le repas préparé par Émilie et la maman de son instructeur de plongée. On s'allonge, on finit les "Kaboul Kitchen". Dodo, demain on met les voiles de nouveau.

J 42, mercredi 24 oct : C'est l'anniversaire de Robin, encore !

* 7h00 : le réveil sonne... mais je suis opérationnelle depuis 5h30. Aujourd'hui, retour sur Cebu après 1 semaine : juste pour une nuit ! En effet, nous sommes allés sur Siqujor et Negros entre temps, et ce, depuis le jour rédigé, juste au-dessus.

* 7h30 : dans un tricycle à qui l'on donne ce que l'on souhaite pour la course. Il sera généreusement récompensé. * 8h20 : Dans le bus. On doit faire Dumaguete -> Cebu City en 6h, en prenant le Bac en face de Bato. * 10h00 : c'est l'heure de la pause. On s'arrête (petit)déjeuner dans le boui-boui à cet effet : délicieux, copieux et pas cher. Dodo, rédaction, retouches et lecture occuperont ces heures de bus ! * 15h00 : nous arrivons enfin et prenons un Grab (uber asiatique) qui nous emmène à La HSBC. Apparemment, ça serait la seule banque au Philippines qui ne prendrait pas de commission sur les retraits. Autant vous dire que cela ferait du bien, car ici, le retrait maximum est de 160€ environ avec des frais de 4€. Déjà, on se ravit d'avoir une CB qui ne prend aucun frais fixe et variable. On y est... Bam, le verdict tombe : le plafond de retrait est 4 fois plus élévé et cela sans que la banque s'en mette plein les poches. Génial ! Mais des HSBC, il n'y en a que dans 2 villes aux Philippines. * 16h00 : installés dans notre Guesthouse, collée au "Sky Experience adventure"

* 17h00 : On monte les 38 étages de cette tour pour découvrir, ce qui sera, le cadeau des 32 ans de ROBIN, en tout cas, un des plus marquants. Difficile de rivaliser avec les orang-outans de l'année dernière, voire impossible ! Mais là, c'est tout de même une expérience nouvelle, un souvenir inédit que j'ai dégoté ! Ni une ni deux, on va explorer les activités à faire à ces quelques 166 m de haut : Sky Edge, Sky Wall, Vertige Zip. Entendez dans l'ordre, un roller coaster (siège de grand 8) au bord du vide, suspendu à un angle de 50° ; une passerelle sans barrière avec des pas dans le vide où l'on fait le tour du building, harnachés par des sangles ; et une tyrolienne entre deux tours ; le tout au coucher au soleil puis dans la nuit ! C'était, effrayant, sympa, effrayant, surprenant et effrayant, pour moi, mais pour Robin GENIAL, qui lui n'a aucune appréhension ! Mais je l'ai fait !!! Et j'en suis fière : sensations garanties et nombreux papillons dans le ventre ! 20h00 : on sort se balader dans cette ville, qui soit-disant est à éviter. Effectivement, bondée et polluée, il n'y a pas grand chose à faire. Mais orienté par un employé de la Sky Experience, nous nous rendons à Mango Avenue et repérons dans un coin bien caché le "FUNGO". Une place animée avec des stands de bouffe divers, des tables au centre, la possibilité d'acheter de l'alcool et un concert très sympathique... En résumé, un night market class. Les philippins sont très accueillants. On est charmé par le cadre, l'ambiance qui y règne et des prix défiant tout concurrence. On y reste 2h30 entre rencontres, papautage, apéro, diner. 22h45 : On rentre : douche, série et au lit ! Demain, on s'envole vers la célèbre île de Palawan !